Petit topic à ceux qui souhaitent faire partager leurs poèmes ...
Voici les miens ...
ceux écrits il y a 4 ans
Acrostisches (le poème définit le mot qui est écrit à la verticale en prenant la première lettre de chaque vers)
L'oiseau
O vole ! Va vers le ciel
I l y a des amis
Surtout n'oublie personne
Elle est là
A ta portée
Un peu plus haut
La rose
Rouge, blanche
Ou ocre
Son parfum
Enchante
La tour de Pise
Penchée sur le côté, en
Italie, elle
S'enfonce dans le sol
Et finira par disparaître
Metropolitain
Maitenant,
Elle utilise les
Transports en commun.
Rien à voir avec la voiture.
On ne vois ce qui se
Passe en surface
On ne connait.
Lville uniquement pas des stations
Il ya plus vraiment de plan.
Tant pis pour le côté
Amusant du bus.
Il y a plus de cent ans, il
N'existait pas
Autre poème :
REVOLTE
Le soleil dégage
Une douce chaleur
qui envahit mon coeur.
En face, des fleurs
formaient un tapis
Moelleux à mes pieds.
Un pigeon s'en veait
Tranquillement.
Il s'enfuit sans raison
Apparente.
Une dame promène
Un chien jeune.
Il ne demande qu'à s'amuser.
Une odeur de gazon
Fraîchement coupé
m'arrive aux narines.
Je sens comme un un parfum
Marin
en arrière fond.
La mer !! Si belle,
Si sauvage. Elle montre à
Quel point l'Homme est petit.
Face aux colère de
Dame Nature,
Qui fait bien les choses :
Diversité naturelle,
Diversité humaine,
Diversité culturelle.
Qui peut me dire
Quand cesseront , dans le monde,
toutes ces guerres
qui rendent tout le monde
si malheureux ?
Ce n'est que l'Homme ne
pensera plus au bien d'autrui
que cesseront ces luttes.
Et non l'intérêt économique
Que portent nos gouvernements.
Poèmes écrits ces derniers mois ....
ONIRISME et VAMPIRISME
Seule dans la nuit, j'errais.
Je me retrouvais dans un terrain vague
Lorsque j'entendis une étrange voix :
"Why want you die ?
Your blood in mine
Will be Fine
Then your body
Will be mine"
Echanger un monde onirique
Contre un monde vampirique ?
Je pouvais sentir
Les étoiles se flétrir
Mon cœur me battait à tout rompre
Qui tentait de me corrompre ?
Cette même voix me tentait
De ce que je ne voulais
« I will not die
I won't lie»
Ayant perçu mon trouble
Ses efforts de persuasion redoublent
Je regardais la lueur étrange de la lune
Elle était couleur sang
J'enfonçais le poignard brillant
Dans mes veines.
La terre criait,
Le sol tremblait.
Je regardais le sang s'écouler
La terre s'en abreuvait
La voix emplissait mon cerveau
De promesses.
J'entrevoyais des caveaux
De dieux et des déesses
J'allais devenir comme eux
Un spectre ténébreux
Votre lune éternelle
Est mon pâle soleil
MORT LENTE
Doucement
Et simplement,
Elle marbre
Mes membres.
Je regardais
La lumière dorée
Du soleil décliner.
Sur le seuil,
Il se tenait en deuil.
Ce lent poison
Erigeait des cloisons.
Autour de moi,
Des amis restaient coi.
Plus haut, des étoiles
Mettaient un sombre voile.
Cette vie détestée
Et tant aimée,
Je la quittais
Sans aucun regret.
VIE AMERE
Une envie de lieux désertiques
Seule avec des visions mystiques,
J’en devenais hystérique.
La sombre beauté du marbre
En devenait très macabre.
Plus loin apparaissait un champs de croix …
De ces innombrables sépultures montaient des voix.
« Que veux tu jeune Mortelle ?
- la mort dans son immobilité est plus belle
La vie est terrible sans sens réel.
La vie n’a de goût qu’avec un peu sel … »
Je me rassasiais de ce muet dialogue
J’attendais d’elles un court épilogue.
Me renvoyant dans ma morne existence,
Je décidai de prendre la vie avec conscience.
Le monde me tendait une coupe d’amertume
Je la bus avec avidité comme de coutume.
Tandis que je me délectai de ce breuvage,
S’imposait à moi une vision sauvage.
DETRESSE
La noiceur a son antre
Elle a trouvé dans mon coeur
Un refuge, une soeur
Seule, la peur au ventre
J'errais en moi
Et ressentai de l'effroi
Cette envie de néant,
Ce vide dément
Me subjugait
Contre moi tout se ligait